Coin des parents

Paris est mon objectif 

Les Jeux Olympiques dans la capitale française l’année prochaine sont le grand objectif de Mujinga Kambundji. Lors de la dernière édition à Tokyo, elle a participé aux deux finales du sprint. Quels objectifs la reine du sprint suisse veut-elle atteindre? Nous lui avons posé la question.

Après une saison compliquée, tu te concentres déjà sur la prochaine grande manifestation. Quels sont tes ambitions pour Paris 2024?
Tout d’abord, je veux me reposer. Ensuite, le premier objectif est d’effectuer toute la préparation tout en restant en bonne santé. La qualification pour la finale reste mon principal objectif. Cela ne change pas par rapport à d’autres grandes manifestations. Et en finale, les cartes sont redistribuées, tout recommence à zéro. En principe, j’essaie toujours de mobiliser toutes mes ressources au moment décisif. À l’heure actuelle, je ne peux que difficilement dire quel résultat sera satisfaisant pour moi. Je vais tout donner pour me préparer au mieux et être en pleine forme.

Championne du monde, championne d’Europe, tout cela semble incroyable et pourtant c’est bien vrai. Quel est ton sentiment à l’idée de pouvoir te mesurer avec les meilleures sprinteuses?
C’est vraiment cool et un plaisir d’être au départ de la course qui réunit les femmes les plus rapides du monde. Autrefois, je suivais les grandes compétitions à la télévision, j’étais toujours très impressionnée et ne pouvais pas m’imaginer un jour moi-même faire partie de l’élite mondiale. J’apprécie aussi beaucoup le respect mutuel que l’on ressent entre les concurrentes. Je me suis d’ailleurs liée d’amitié avec certaines d’entre elles.

Il y a plus de 20 ans, tu étais au départ des compétitions de la relève. Quel conseil donnerais-tu à la petite Mujinga, si tu en avais l’occasion?
Le plus important c’est de pratiquer le sport en premier lieu pour soi-même et pas pour les autres. Si l’on sait pourquoi on aime le faire, c’est aussi plus facile de surmonter les moments plus difficiles. Pour le développement personnel, il faut apprendre à s’écouter, à développer la capacité de savoir ce qui nous fait du bien ou pas. Dans ce contexte, il est évidemment essentiel d’être bien entouré. Car ton entourage te soutiendra dans les moments difficiles et se réjouira avec toi lorsque le succès sera au rendez-vous.

Swiss Olympic et Swiss Sport Integrity ont lancé la deuxième vague de la campagne « Are you OK ? ». Visana Sprint soutient celle-ci et pousse toutes les personnes engagées à ne pas tolérer les comportements blessants et inappropriés.

Swiss Olympic a lancé la deuxième vague de la campagne «Are you OK ? ». Cette campagne permet à l’Association faîtière du sport suisse de sensibiliser les sportifs et sportives aux situations éprouvantes ou blessantes dans l’environnement sportif. « Are you OK ? » renvoie désormais directement au service de signalement indépendant de Swiss Sport Integrity.

Swiss Olympic s’engage en faveur d’un sport éthique en Suisse qui soit également bénéfique pour la santé mentale. Depuis septembre 2021, l’Association faîtière du sport suisse sensibilise, par le biais de la campagne « Are you OK ? », aux situations qui peuvent être éprouvantes ou blessantes dans l’environnement sportif et encourage les sportifs et sportives à en parler et à demander de l’aide si nécessaire.

Sur le site Internet de la campagne, on trouve des exemples de situations ainsi que des institutions et des personnes auxquelles les sportifs et sportives peuvent s’adresser s’ils ne peuvent pas répondre clairement par l’affirmative à la question « Are You OK ? » et s’ils ont le sentiment d’être atteints dans leur intégrité physique ou psychique dans le sport.

Service de signalement de Swiss Sport Integrity
Désormais, le nouveau service de signalement de Swiss Sport Integrity – indépendant, transdisciplinaire et confidentiel – est directement intégré à la campagne. Le service est ouvert à toutes les personnes concernées par un abus dans le sport ou qui ont observé quelque chose. Les fédérations sportives suisses jouent également un rôle important dans la diffusion de « Are you OK ? ».

Mujinga, viens-nous en aide !
« Je n’arrive plus à dialoguer avec mon enfant ! » Cet appel à l’aide vous est-il familier ? En tant que parents, nous voulons toutes et tous ce qu’il y a de mieux pour nos enfants. La communication avec nos enfants de manière générale, mais aussi dans le cadre du sport en particulier, présente des défis de taille. Lorsqu’on ne parvient plus à dialoguer avec son enfant, on a besoin de soutien. Mujinga Kambundji peut potentiellement vous aider. Dans ce blog, nous mettons à votre disposition des messages vocaux personnels pour vos enfants.

Afin que le sport puisse déployer ses effets positifs sur le développement de la personnalité des plus jeunes, certaines conditions sont nécessaires. Un principe est incontesté. Le sport est bénéfique pour les enfants et les adolescents/es, car il leur offre une possibilité optimale de pratiquer leur passion, voire de répondre à leur vocation et de laisser s’épanouir leurs talents. Le sport permet de développer une identité, ce qui favorise la confiance en soi. Nos enfants profitent déjà de cet effet lorsqu’ils font du sport à des fins récréatives; il est néanmoins renforcé lorsque l’enfant se dirige vers le sport de performance.

Jusqu’ici, tout va bien. Mais en réalité, accompagner nos enfants durant ces phases peut être un défi d’envergure. Les tendances pubertaires se manifestent déjà tôt. L’enfant rejette les conseils et les remarques, n’écoute plus, fait délibérément le contraire de ce qui lui est demandé ; vous connaissez cela. En tant que parents, nous restons généralement perplexes face à ce comportement et ne savons plus comment renouer le dialogue avec nos enfants. Le grand casse-tête avec les adolescents/es est de trouver la bonne dose d’autonomie. Les jeunes talents sportifs ressentent, comme tous les adolescents/es, un besoin accru d’autonomie. Ils ont besoin de davantage de liberté et d’autodétermination, devraient pouvoir prendre leurs distances avec leurs parents, mais ont toutefois encore besoin de notre soutien. Mais quelle est la recette miracle permettant aux parents d’accompagner leurs enfants de manière optimale dans le cadre du sport ? Certains spécialistes en psychologie recommandent de garder une distance saine. Il s’agit de déterminer, en commun avec votre enfant, de quel degré d’autonomie ce dernier a besoin, et ce faisant, nous devons, en tant que parents, accepter le fait que la puberté apporte de nombreux changements. Il est crucial d’adopter une culture positive et bienveillante en matière de communication et de prendre conscience que notre enfant se trouve dans une phase difficile de son développement.

Comment Mujinga peut nous aider, en tant que parents d’enfants sportifs
Nous nous sommes demandés comment vous aider, en tant que parents de jeunes gens ambitieux. Mujinga Kambundji, l’ambassadrice du Visana Sprint, pourrait être la clé. Elle est un grand modèle pour de nombreuses filles et de nombreux garçons et parviendra peut-être à créer une passerelle entre les parents et les enfants.

Nous l’avons interrogée sur quatre thèmes importants, qui pourraient actuellement aussi concerner votre enfant. Elle a enregistré un message vocal personnel au sujet de chaque thème. Nous mettons ces messages vocaux à votre disposition. Vous pouvez les télécharger et les envoyer à votre enfant, au moment adéquat. C’est ainsi Mujinga qui leur parle, et non maman ou papa. Et votre enfant écoutera certainement Mujinga, non ?

 

Message vocal 1 – Élan de motivation
Vous remarquez que votre enfant ne va pas bien. Cela n’a pas l’air très grave, mais il semble manquer un peu de motivation. La vie de votre enfant est actuellement aussi très chargée, entre l’école, le sport et les amis/es. Mujinga a des conseils à vous prodiguer.

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Message vocal 2 – Le sport, une école de vie
Parfois, notre enfant ne voit plus l’intérêt de s’entraîner régulièrement. Il a d’autres choses en tête, préfèrerait faire du shopping ou s’amuser avec des amis/es. On peut le comprendre. Dans ce message vocal, Mujinga montre à votre enfant pourquoi il vaut la peine de persévérer dans le sport.

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Message vocal 3 – La recette du succès
Quelle est la clé pour réussir dans le sport ? Qui pourrait mieux conseiller votre enfant que la championne du monde en salle et championne d’Europe ? Dans ce message vocal, Mujinga explique la recette simple qui l’a menée au succès.

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Message vocal 4 – Nervosité
Cela nous déchire presque le cœur. Nous voyons à quel point notre enfant est nerveux avant une compétition et nous ne parvenons pas à l’apaiser par des bons conseils et des messages bien intentionnés. Laissez la parole à Mujinga. Dans ce message vocal, elle explique à votre enfant comment gérer la nervosité.

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Les messages vocaux de Mujinga sont également un test pour nous, l’équipe du Visana Sprint. Dites-nous ce que vous pensez de cette idée. Cela vous aide-t-il vraiment ? Quels thèmes utiles pour votre quotidien devrait aborder Mujinga ? Faites-nous part de vos réflexions : sponsoring@visana.ch

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Les parents sont le soutien le plus important pour les enfants qui pratiquent régulièrement un sport. Plus l’entraînement est important, plus la pression augmente. L’autonomie, la patience, la discipline, le fair-play et la capacité à repousser ses limites physiques sont des qualités étroitement liées au sport et à l’athlétisme. Les enfants ont besoin d’espace pour développer ces compétences en permanence. C’est un grand défi pour les parents que d’encadrer leur enfant de manière optimale. Vous trouverez les principaux conseils à la fin de cet article.

La volonté des parents d’accompagner leur enfant sur le chemin du sport est déterminante pour son développement. En effet, le sport peut représenter un investissement important – financier, mais aussi en temps. Des attentes trop élevées en matière de performances peuvent peser sur l’enfant. Si les attentes en matière de performances ne sont pas satisfaites, l’enfant peut même se sentir coupable et angoissé. Il est donc important d’encourager le plaisir et de maintenir ainsi la motivation pour le sport.

Clarification des rôles
En tant que parents, n’avons-nous pas le plus beau rôle parmi tous ceux qui s’occupent de nos enfants? C’est nous qui les prenons dans nos bras, les serrons chaleureusement, les consolons et pouvons même leur donner un baiser. Les parents ont une sorte de monopole. Ils peuvent offrir à leur enfant cette proximité du cœur et du corps. Vous connaissez probablement cette situation: votre enfant est déçu après une compétition parce que celle-ci ne s’est pas déroulée comme il l’avait imaginé. Un câlin après la compétition peut aider l’enfant à digérer l’une ou l’autre mauvaise performance. Il est important que les parents de sportifs ou sportives réfléchissent à leur rôle.

Au début, il est utile de situer son propre rôle de parent et de le délimiter. Il est essentiel de se mettre d’accord avec l’entraîneur et de clarifier qui est responsable de quoi, car, en principe, ce sont eux qui assument toutes les tâches spécifiques au sport et non les parents. Ce qui doit être entraîné, comment se présente la préparation à la compétition, les corrections techniques, les retours sur la performance, l’analyse de la compétition – c’est l’entraîneur qui en est responsable. Lorsque les ressources en personnel sont limitées, il peut arriver que les parents assument une partie de ces tâches. Il est donc d’autant plus important de bien se concerter. Les malentendus sont fréquents lorsque chacun fait des suppositions sans les exprimer.

Impact des parents
Nous les connaissons tous, mais nous n’appartenons évidemment pas à ce groupe. Je parle de ces parents qui mènent la vie dure aux clubs, aux juges et à leurs enfants en raison de leur ambition mal placée. Ceux qui veulent accompagner et soutenir leurs enfants sur le chemin du sport se voient parfois presque obligés de se justifier. En effet, ces parents qui poussent la carrière de leurs enfants avec une fougue inappropriée donnent une mauvaise image du sport de la relève et de leur propre engagement. La liste suivante peut aider les parents à définir leur rôle.

Effet positif

  • Promouvoir le plaisir et les expériences.
  • Créer un climat motivant dans lequel l’engagement et les progrès sont plus importants que les résultats.
  • Aimer l’enfant indépendamment de ses performances.
  • Apporter son soutien dans les domaines logistique et financier.
  • Assister le formateur ou la formatrice.
  • Ouvrir des perspectives et montrer à l’enfant qu’on peut modeler sa vie, y compris en dehors de l’athlétisme.

 

Effet négatif

  • Se suridentifier au projet de l’enfant et se surengager.
  • Se désintéresser.
  • Mettre ses propres ambitions au premier plan.
  • Présenter le soutien parental comme un sacrifice personnel.
  • Penser à court terme et se focaliser sur le classement et les résultats plutôt que sur le développement à long terme de l’enfant.
  • Avoir un comportement antisportif et irrespectueux lors des compétitions.
  • Entrer en compétition avec les autres parents et leurs enfants.
  • Manquer de respect envers l’entraîneur et les autorités.

 

Règles de feedback
Si les parents souhaitent donner un feed-back à leur enfant après le sport, les informations suivantes peuvent leur être utiles. Des points de repère pour s’orienter :

  • Être constructif et présenter les perspectives qui s’ouvrent dans l’avenir.
  • Décrire plutôt que juger et interpréter. Exprimer des critiques de manière objective.
  • Être concret afin que l’enfant puisse comprendre le feedback.
  • Parler à la première personne pour faire part de ses observations et ses impressions, l’enfant peut ainsi accepter plus facilement les feedbacks
  • Rester positif et se rappeler qu’il est difficile d’encaisser les critiques.

 

Conseils récapitulatifs
Les parents jouent un rôle central dans l’accompagnement de leur enfant. Ils le soutiennent lors de ses débuts dans l’athlétisme, assument un rôle de modèle et l’influencent en tant que personnes de référence les plus proches dans son parcours personnel et sportif. Sans un engagement important des parents, envisager des développements positifs de l’enfant dans la pratique d’un sport, voire une carrière sportive, n’est guère possible. Voici quelques conseils qui peuvent aider les parents dans ce rôle important:

  • Les parents veillent à créer un environnement favorable en demandant à l’enfant de devenir autonome et en l’y encourageant.
  • Ils considèrent les succès comme des cadeaux et ne construisent pas d’attentes pesantes.
  • Ils ne font pas de la carrière sportive de leur enfant un projet personnel.
  • Ils louent le comportement et non le résultat.
  • Les parents restent volontairement positifs et encourageants, même après une mauvaise compétition.
  • Ils encouragent le respect et le fair-play et en donnent l’exemple.
  • Ils prennent en compte les performances de leur enfant et ne le comparent pas à d’autres enfants.
  • C’est à l’entraîneur qu’il incombe de déceler les déficits sportifs.
  • Le repos est d’une importance capitale pour l’enfant. Les parents soutiennent activement les enfants pour qu’ils puissent se reposer suffisamment.
  • Les victoires ne sont pas glorifiées et les défaites ne sont pas dramatisées.
  • Les parents n’interviennent pas pendant une compétition en donnant des conseils de coaching.
  • Les bons parents de sportifs ou sportives essaient toujours d’avoir un effet positif sur leur enfant, même dans les situations de stress lors des compétitions.

 

Autres informations passionnantes sur le sujet

«Familienratgeber Sport – ein Buch für Eltern von Sportver verrücktten und Sportmuffeln» von Anna Sax, Atlantis Verlag

«Kinder und Jugendliche im Leistungssport – eine Herausforderung für Eltern und Trainer», ein pädagogisch-psychologischer Leitfaden von Martin K. W. Schweer, Peter Lang GmbH

 

Ces informations sur le sujet ont été élaborées et publiées par l’auteur dans le cadre du projet «Sporteltern» » de l’Office des sports du canton de Zurich et ont été préparées pour cette édition sous une forme légèrement modifiée.

 

par Andreas Cueni

 

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Come i genitori possono trovare il modo migliore per stare vicino al loro bambino o alla loro bambina nello sport

Per i bambini e le bambine che praticano regolarmente sport, i genitori sono il sostegno più importante. Maggiore è l’impegno negli allenamenti, maggiore è anche la pressione. Autonomia, pazienza, disciplina, fair play e la capacità di spingersi fino ai propri limiti fisici sono qualità strettamente legate allo sport e all’atletica leggera. I bambini hanno bisogno di spazio per sviluppare costantemente queste abilità. In questo contesto, trovare il modo migliore per dare supporto al proprio bambino o alla propria bambina rappresenta una sfida difficile per i genitori. Alla fine di questo articolo trovate i consigli principali su questo argomento.

La disponibilità dei genitori ad affiancare il proprio figlio o figlia lungo percorso sportivo è decisiva per la crescita del bambino o della bambina. Lo sport, infatti, può essere un investimento sostanzioso, sia in termini economici, sia di tempo. Avere aspettative troppo ambiziose sul rendimento può avere un impatto negativo sul bambino o sulla bambina che, nel momento in cui vengono disattese, può sviluppare sensi di colpa e paure. È quindi importante fare leva sull’aspetto del divertimento, mantenendo così la motivazione a fare sport.

Chiarire i ruoli
Tra tutte le persone coinvolte nella crescita dei nostri figli, non è forse quello di noi genitori il ruolo più bello? Noi siamo quelli che possono prenderli in braccio, abbracciarli amorevolmente, confortarli e baciarli. I genitori hanno una posizione per così dire «di monopolio»: possono dare ai figli questo affetto e questa vicinanza fisica. Forse è già capitato anche a voi: quando il vostro piccolo è deluso dopo una gara che non è andata come aveva immaginato,  un abbraccio può aiutarlo a digerire quella brutta performance. È importante che i genitori con figli che fanno sport riflettano sul loro ruolo.

All’inizio è utile comprendere dove ci colloca il nostro ruolo di genitori – e anche porsi dei limiti. È importantissimo consultarsi con l’allenatore o l’allenatrice e chiarire chi è responsabile di cosa. Infatti, generalmente è lui o lei a farsi carico di tutti i compiti specifici legati allo sport, non i genitori. Quale abilità deve essere allenata? Come ci si prepara alla gara? E poi correzioni sulla tecnica, feedback sulle performance, discussioni post-gara per vedere cosa ha funzionato e cosa no: sono tutte tematiche di responsabilità dell’allenatore o dell’allenatrice. In mancanza di personale, può accadere che i genitori si occupino di una parte di questi compiti. Ciò rende ancora più importante un buon coordinamento. Dare per scontato qualcosa senza parlarne è spesso causa di malintesi.

L’influenza dei genitori
Tutti li conosciamo, naturalmente senza appartenere a questa categoria: mi riferisco a quei genitori che rendono difficile la vita alle associazioni, agli arbitri e ai propri figli con ambizioni sbagliate. Chi vuole affiancare e sostenere i propri figli lungo percorso sportivo a volte si sente quasi in dovere di giustificarsi, perché questi genitori, che «spingono» le carriere dei loro bambini con gli stimoli sbagliati, gettano cattiva luce sullo sport per giovani leve e sul loro proprio impegno. Il seguente elenco può aiutare i genitori a definire il loro ruolo.

Influenza positiva

  • Fare leva sul divertimento e sulle esperienze vissute
  • Creare un clima motivante in cui l’impegno e i progressi abbiano più peso dei risultati
  • Voler bene al bambino o alla bambina, indipendentemente dalle performance
  • Offrire supporto per questioni logistiche e finanziarie
  • Sostenere l’allenatore o l’allenatrice
  • Indicare altre prospettive e scenari di vita oltre all’atletica leggera

 

Influenza negativa

  • Identificarsi eccessivamente con lo sport e farsi coinvolgere troppo
  • Non mostrare interesse
  • Mettere in primo piano le proprie ambizioni
  • Rappresentare il proprio supporto di genitore come un sacrificio personale
  • Ragionare nel breve termine e concentrarsi su classifiche e risultati piuttosto che su una crescita a lungo termine
  • Adottare atteggiamenti non sportivi e irrispettosi durante le gare
  • Pensare agli altri genitori e ai loro figli come a degli antagonisti
  • Mancare di rispetto ad allenatori, allenatrici e funzionari di gara

 

Fornire un feedback: alcune regole
Se, dopo una performance sportiva, i genitori vogliono dare un feedback al loro bambino o alla loro bambina, possono utilizzare i seguenti spunti per orientarsi:

  •  Siate costruttivi e offrite prospettive per il futuro
  • Preferite le descrizioni alle valutazioni e alle interpretazioni Esprimete le critiche in modo oggettivo
  • Fate esempi concreti, in modo che il bambino o la bambina possa comprendere il feedback
  • Esprimete le vostre osservazioni e impressioni parlando in prima persona: così il bambino o la bambina potrà accettare più facilmente il vostro feedback
  • Restate positivi e ricordate che è difficile accettare le critiche

 

Per riassumere, qualche consiglio
I genitori hanno un ruolo centrale quando si tratta di dare supporto al bambino o alla bambina: li sostengono quando iniziano a praticare l’atletica leggera, fungono da modello di riferimento e, in quanto persone più vicine, li influenzano sul percorso personale e sportivo. Senza il grande impegno dei genitori, è quasi impossibile che il bambino o la bambina abbiano una crescita positiva nello sport, per non parlare di una vera carriera sportiva. Ecco alcuni consigli che possono essere utili ai genitori nello svolgimento di questo ruolo così importante:

  • Sono i genitori a creare un ambiente positivo, stimolando e coltivando l’indipendenza del loro figlio o figlia
  • Vedono il successo come un regalo e non impongono aspettative asfissianti
  • Non trasformano la carriera sportiva della prole nel «loro» progetto di vita
  • Lodano il comportamento e non i risultati
  • Anche dopo una gara andata male, i genitori restano positivi e continuano a incoraggiare
  • Per loro il rispetto e il fair play sono valori vissuti prima che predicati
  • Considerano la performance del proprio figlio o figlia, senza confronti con gli altri bambini
  • Sta all’allenatore o all’allenatrice riconoscere le mancanze sportive
  • Per un bambino o una bambina, il riposo è fondamentale; i genitori si premurano attivamente affinché i loro figli ne abbiano abbastanza
  • I genitori non osannano le vittorie e non drammatizzano le sconfitte
  • Durante una competizione, i genitori non intervengono con suggerimenti sullo stile di allenamento
  • Un genitore davvero «sportivo» cerca sempre di influenzare positivamente il proprio bambino o la propria bambina, anche in situazioni stressanti come quelle di gara

 

Altre informazioni interessanti su questo argomento

«Familienratgeber Sport – ein Buch für Eltern von Sportverrückten und Sportmuffeln» (disponibile solo in tedesco) di Anna Sax, Atlantis Verlag

«Kinder und Jugendliche im Leistungssport – eine Herausforderung für Eltern und Trainer» (in tedesco), una guida pedagogico-psicologica di Martin K. W. Schweer, Peter Lang GmbH

 

Queste informazioni sull’argomento sono state preparate e pubblicate dall’autore nell’ambito di un progetto dell’Ufficio per lo Sport del Cantone di Zurigo dedicato ai genitori di piccoli sportivi e sportive e successivamente rielaborate in forma leggermente diversa per questo articolo.

 

di Andreas Cueni

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L’alimentation est une part intégrante importante du succès sportif et d’une sensation de bien-être physique. Elle permet aux athlètes de se procurer l’énergie nécessaire pour une performance optimale. Et les enfants ont besoin de soutien en la matière. Il est déterminant que l’alimentation puisse être intégrée au quotidien, de discuter du thème avec les sportifs et les sportives en herbe et de reconnaître suffisamment tôt les signaux indiquant des habitudes alimentaires inhabituelles.

La banane pour la compétition, la boisson énergétique avant le départ ou la célèbre portion de pâtes au petit-déjeuner, pour une énergie durable: il existe de nombreux mythes, astuces et traditions alimentaires. Quand on parle avec d’autres parents de son entourage ou de la famille sur le thème de la nutrition, on remarque rapidement que chaque interlocuteur ou interlocutrice aura un conseil à donner. On a parfois l’impression que l’alimentation tient beaucoup de la religion. De plus, manger devrait aussi être un plaisir. L’objectif devrait être de pouvoir aborder le thème de manière détendue, avec ses enfants sportifs.

C’est pourquoi nous essayons d’extraire la partie émotive de ce thème et de nous appuyer sur une base scientifique fondée. À cette fin, nous avons demandé l’aide du Docteur Samuel Mettler. Il enseigne à la Haute école de santé de Berne et au département des sciences de la santé et de la technologie à l’ETH de Zurich.

La pyramide alimentaire comme fondement
La pyramide alimentaire pour les sportives et les sportifs montre comment se présente en principe une alimentation équilibrée. Elle a été développée par la Swiss Sports Nutrition Society (SSNS) et aide à planifier une alimentation correcte. La pyramide alimentaire pour sportives et sportifs peut aussi être utilisée pour les jeunes athlètes, selon Samuel Mettler. «Il est important de se nourrir de manière équilibrée; et cela vaut aussi pour les enfants et les jeunes adultes sportifs. En général, cela suffit. Pour les adolescents et adolescentes qui s’entraînent quasiment tous les jours, la pyramide alimentaire pour sportifs et sportives est toutefois un complément utile.»

Bases importantes de la nutrition sportive
Une alimentation adéquate pour les sportives et les sportifs n’est pas compliquée. Elle est basée sur une alimentation normale et équilibrée. «Un entraînement régulier augmente cependant le besoin en énergie (en calories). Plus on s’entraîne et plus on doit manger et boire», ajoute Samuel Mettler. Ce faisant, il convient de veiller à des points importants pour la nourriture avant, pendant et après l’effort (entraînement ou compétition).

Avant l’effort
Avant l’entraînement ou la compétition, il s’agit d’une part d’avoir suffisamment de réserves en énergie pour le départ. C’est pourquoi il faut manger quelque chose avant. D’autre part, il faut éviter les problèmes liés à la digestion. Cela est d’autant plus important quand l’effort est intense. Il faut donc manger des aliments légers.

La règle d’or: trois à cinq heures avant un effort intense, surtout avant une compétition, prévoir un repas facile à digérer, comme des pâtes ou du riz, avec une sauce pauvre en graisses, du maïs ou des pommes de terre. Plus le repas est proche du moment de l’effort, plus la portion doit être petite, p. ex. un pain ou une banane. Tout ce qui est gras ou riche en protéines n’est pas adéquat, avant un effort. La viande, le poisson, le fromage ou les crudités ne devraient être consommés qu’en très petites quantités.

Durant l’effort
Il est très important de boire suffisamment. Il est recommandé de toujours avoir une boisson avec soi, afin de pouvoir boire régulièrement, selon la soif. Pour les enfants et les jeunes adultes, des boissons non sucrées (eau ou infusion) sont largement suffisantes, pour des séances d’entraînement courtes, durant jusqu’à environ une heure. Pour les compétitions ou les entraînements plus longs, on peut consommer des boissons sportives, pour apporter au corps de l’énergie supplémentaire. Pour les enfants et les jeunes adultes, un sirop de fruit léger ou une infusion bien sucrée sont également adéquats (voir encadré).

Après l’effort
Après un effort, il faut boire suffisamment, afin de compenser les déficits en liquide éventuels. Cela est particulièrement important pour les entraînements du soir, puisqu’il reste ensuite peu de temps avant de dormir. Idéalement, il faut remplir sa bouteille au stade, afin de boire aussi sur le chemin du retour. De plus, les athlètes devraient manger quelque chose dans l’heure qui suit l’entraînement. En route, les fruits, les barres de céréales ou un sandwich sont idéaux. Par contre, il faut éviter le fast-food.

Que manger en cas de volume d’entraînement accru
Plus le volume d’entraînement est élevé, plus l’alimentation devient importante. Il faut alors encore mieux la planifier. D’une part, le besoin en énergie augmente et, d’autre part, on a de moins en moins de temps pour manger. Les jeunes sportifs et sportives sont souvent tellement occupés, entre l’école, l’entraînement, les compétitions et les trajets, qu’il n’ont plus le temps de manger. Lorsque cela mène à une alimentation insuffisante, peu équilibrée ou à trop de fast-food, cela peut avoir une influence sur leur santé et le développement de leur performance.

Compléments alimentaires et tendances alimentaires
En lien avec la nutrition sportive, de nombreux compléments alimentaires sont vendus et les tendances et mythes alimentaires sont très nombreux. Pour les personnes non initiées, il est souvent difficile de voir si une information est fondée. Pour les jeunes, les compléments alimentaires ne sont généralement pas pertinents. Les boissons sportives (aussi faites maison) et les barres énergétiques peuvent être utilisées pour les compétitions ou les entraînements intensifs. Les compléments alimentaires prescrits par un médecin (en cas de carence alimentaire diagnostiquée) doivent évidemment être pris. Mais Samuel Mettler insiste: «De nombreux compléments alimentaires disponibles sur Internet sont inefficaces ou même pollués par des substances de doping ou nocives. Lorsqu’on emploie des compléments alimentaires, ces produits doivent être de grandes marques suisses connues et achetées en pharmacie, droguerie ou dans des magasins sportifs spécialisés.»

 

Résumé des conseils

  • L’alimentation et le sommeil sont d’importants facteurs pour une bonne récupération. Les enfants ont besoin de soutien, afin qu’ils soient attentifs à ces deux thèmes.
  • Plus l’entraînement de l’enfant est important et plus l’alimentation et la régénération sont importants.
  • Les repas pouvant être emportés sont utiles pour les enfants, comme en-cas après l’école, avant l’entraînement ou juste après l’entraînement.
  • Les parents peuvent discuter du plan d’entraînement avec leur enfant et planifier les repas de la semaine en commun.
  • Ils doivent être attentifs, si leur enfant développe soudain des habitudes alimentaires inhabituelles. Plus un tel problème est abordé rapidement, plus les chances de guérison sont bonnes. Les observations faites doivent être discutées ouvertement avec l’enfant. Si nécessaire, une aide professionnelle peut être pertinente.

 

Deux recettes simples pour la boisson sportive individualisée

  • 1 litre d’eau et 50-70 grammes de sirop de fruits
    ou
  • 1 litre de thé et env. 40 grammes de sucre

 

Liens intéressants
Pyramide alimentaire pour sportives
Société Suisse de Nutrition
Ma pyramide

 

Docteur Samuel Mettler

Dr. Samuel Mettler

Samuel Mettler a étudié les sciences sportives à l’ETH de Zurich, avant de se spécialiser en alimentation humaine et de faire un doctorat en alimentation sportive. Depuis, il travaille à l’ETH de Zurich, à la Haute école fédérale de sport de Magglingen et à la Haute école spécialisée de Berne, où il a participé de manière déterminante au domaine de l’alimentation sportive. De plus, il est très actif dans la formation des entraîneurs et conseille des athlètes, des clubs et des associations. Le transfert de connaissances scientifiques à des utilisations pragmatiques, ainsi que l’interaction entre entraînement et alimentation, sont pour lui centraux, en matière de performance et de santé. En tant qu’ancien athlète, il connaît le sport de haut niveau de par sa propre expérience.

 

Article : Andreas Cueni / Samuel Mettler

 

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Alimentazione per lo sport nei bambini: a cosa occorre prestare attenzione?

L’alimentazione è fondamentale per riuscire nello sport e sentirsi a proprio agio nel proprio corpo. Attraverso la dieta, gli atleti e le atlete si procurano l’energia importantissima che serve loro per fornire prestazioni eccellenti. I bambini e le bambine necessitano di supporto in questo processo. Pianificare l’alimentazione al meglio durante la giornata è decisivo, così come discutere di questo argomento con giovani sportivi e sportive e riconoscere per tempo i segnali di pattern alimentari insoliti.

La banana durante la competizione, l’energy drink prima della partenza o l’intramontabile piatto di pasta a colazione per avere una lunga riserva di energia: i miti, i consigli e le tradizioni legate all’alimentazione non si contano. Discutendo di questo argomento con conoscenti, altri genitori o addirittura parenti, ci si rende subito conto che ci sono tante massime quante sono le persone con cui se ne parla. A volte non si può far meno di pensare che l’alimentazione sia più una religione che una semplice assunzione di cibo. E in qualche modo mangiare dovrebbe anche essere un piacere. L’obiettivo dev’essere quello di discutere dell’argomento con i propri figli che fanno sport.

Ecco perché cerchiamo di scindere le emozioni dal tema «alimentazione» e di fare riferimento a una base scientifica e fondata. A tal fine, abbiamo chiesto aiuto al Dott. Samuel Mettler, docente presso la Scuola universitaria professionale di Berna e presso il Dipartimento di Scienze della salute e tecnologia presso il Politecnico federale di Zurigo.

La piramide alimentare come base
La piramide alimentare per sportivi e sportive illustra in modo generale come dovrebbe essere un’alimentazione equilibrata. È stata sviluppata dalla Swiss Sports Nutrition Society (SSNS) e fornisce un buon punto di partenza per pianificare correttamente l’assunzione di nutrienti. Come spiega Samuel Mettler, la piramide alimentare per sportivi e sportive può essere consultata anche per rispondere alle domande dei giovani atleti e atlete: «Un’alimentazione equilibrata è importante anche per i ragazzini e le ragazzine che fanno sport. Nella maggior parte dei casi, questo è sufficiente. Tuttavia, per i giovani che si allenano più o meno ogni giorno, la piramide alimentare per sportivi e sportive è un’integrazione utile».

Le basi essenziali dell’alimentazione degli sportivi
L’alimentazione specifica per lo sport non è qualcosa di complicato; si basa su una normale alimentazione equilibrata. «Tuttavia, allenarsi regolarmente aumenta il fabbisogno energetico (fabbisogno di calorie). Quanto più ci si allena, tanto più si deve alimentarsi e idratarsi», afferma Samuel Mettler. A questo proposito, aggiunge, ci sono alcuni principi fondamentali da osservare prima, durante e dopo lo sforzo fisico (ossia l’allenamento o la gara).

Prima dello sforzo
Prima dell’allenamento o di una gara bisogna, da un lato, arrivare alla linea di partenza con riserve di energia sufficienti. Per questo ha senso mangiare qualcosa prima. Dall’altra parte, bisogna evitare problemi di digestione, cosa tanto più importante quanto più intenso è lo sforzo. Di conseguenza, quello che si mangia deve essere facilmente digeribile.

La regola d’oro qui è: tra le tre e le cinque ore prima di uno sforzo intenso, in particolare prima di una gara, bisognerebbe mangiare qualcosa di facile da digerire, come un piatto di pasta o riso conditi con una salsa povera di grassi, mais o patate. Se si mangia ancora qualcosa poco prima della gara, più ci si avvicina all’orario di inizio e più la porzione deve essere piccola: ad esempio un panino piccolo o una banana. Prima di uno sforzo è meglio evitare tutto quello che contiene tanto grasso o proteine. Carne, pesce, formaggio o cibi crudi non dovrebbero essere consumati prima di una gara, o comunque essere assunti solo in minuscole quantità.

Durante lo sforzo
È importante bere a sufficienza. È consigliabile avere sempre una borraccia con sé e bere regolarmente a piccoli sorsi, a seconda della sete. Durante sessioni di allenamento brevi, della durata massima di un’ora, per un ragazzino o una ragazzina una bevanda non zuccherata (acqua o tè) è assolutamente sufficiente. Durante una gara o un allenamento lungo e intenso è possibile che il corpo abbia bisogno dell’energia in più fornita da un energy drink. A quest’età, però, durante lo sport si può benissimo bere anche un tè zuccherato o uno sciroppo non troppo concentrato (cfr. riquadro).

Dopo lo sforzo
Anche dopo uno sforzo bisogna bere a sufficienza per reintegrare l’eventuale perdita di liquidi. È molto importante, soprattutto negli allenamenti serali, visto che resta poco tempo prima di andare a dormire. L’ideale è riempire la borraccia già allo stadio, così da poter bere già lungo la strada di casa. Inoltre, l’atleta dovrebbe mangiare qualcosa entro un’ora da quando è finito l’allenamento. Se non siete a casa potete portarvi un frutto, una barretta ai cereali o anche un sandwich, ma non c’è certo bisogno di andare nel fast food più vicino.

L’alimentazione per allenamenti di intensità crescente
Più l’allenamento è intenso e più aumentano le esigenze in tema di alimentazione, il che richiede di pianificarla ancora meglio.

Da un lato aumenta il fabbisogno energetico, dall’altro c’è sempre meno tempo per mangiare. Spesso le giovani leve dello sport sono incastrate tra scuola, allenamento, gare e tempo per gli spostamenti e manca loro il tempo per alimentarsi. Se questo porta a mangiare troppo poco, in modo troppo squilibrato o troppi cibi non sani, la salute e l’evoluzione delle performance di un ragazzino o di una ragazzina possono risentirne.

Integratori alimentari e «hype» dell’alimentazione
Quando si parla di alimentazione per lo sport, esistono innumerevoli integratori alimentari che si possono acquistare e un’infinità di trend, «hype» e miti. Spesso, per un profano è quasi impossibile capire se un’informazione sia fondata. Generalmente, in giovane età la maggior parte degli integratori sono sconsigliati. Per le gare o gli allenamenti intensi si possono usare gli energy drink (anche fatti in casa) o le barrette energetiche. Naturalmente, non bisogna interrompere l’assunzione degli integratori prescritti dal medico (ad es. in presenza di una carenza di nutrienti diagnosticata). Ad ogni modo, Samuel Mettler sottolinea: «Molti integratori acquistabili su Internet sono inefficaci o addirittura mischiati con sostanze dopanti o dannose per la salute. Se si utilizzano integratori, occorre acquistare questi prodotti da grandi marchi svizzeri famosi, tramite farmacie, drogherie o negozi svizzeri specializzati nello sport».


Per riassumere, qualche consiglio

  • L’alimentazione e il sonno sono fattori cruciali per il recupero fisico. I bambini e le bambine devono essere aiutati a dare a questi due aspetti la giusta attenzione.
  • Più l’allenamento di vostro figlio o vostra figlia è intenso, maggiore è l’importanza dell’alimentazione e del riposo.
  • Per i piccoli è utile pensare a pasti «mobili» da portarsi dietro e mangiare tra un impegno e l’altro, dopo la scuola e prima dell’allenamento o direttamente dopo l’allenamento.
  • I genitori possono discutere il piano di allenamento con i figli e pianificare insieme il menù della settimana.
  • I genitori devono essere vigili in caso il loro figlio o la loro figlia manifesti improvvisamente pattern alimentari insoliti. Prima si affronta questo problema e migliori sono le probabilità di guarire. Discutete apertamente con vostro figlio o vostra figlia quanto avete osservato. Se necessario, è bene ricorrere all’aiuto di un o una professionista.

 

Due ricette semplici per il vostro energy drink

  • 1 litro d’acqua e 50-70 grammi di sciroppo alla frutta
    oppure
  • 1 litro di tè e circa 40 grammi di zucchero

 

Link interessanti
Pyramide alimentaire pour sportives
Société Suisse de Nutrition
Ma pyramide

 

Dott. Samuel Mettler

Dr. Samuel Mettler

Prima di specializzarsi con un corso post-laurea in Alimentazione umana e un Dottorato in Alimentazione sportiva, Samuel Mettler ha studiato Scienze motorie al Politecnico federale di Zurigo. Dopo la specializzazione ha iniziato a lavorare al Politecnico federale di Zurigo, alla Scuola universitaria federale dello sport di Macolin e alla Scuola universitaria professionale di Berna, dove ha contribuito in larga misura a fondare la sezione di Alimentazione sportiva. Inoltre, è molto attivo nella formazione degli allenatori e fornisce consulenza ad atleti, club e federazioni. Il passaggio dalle scoperte scientifiche alle applicazioni pragmatiche e l’interazione tra allenamento e alimentazione, con le sue ricadute sulle performance e sulla salute, sono alcuni dei temi che lo interessano maggiormente. Da ex atleta, conosce lo sport agonistico in prima persona.

 

Articolo: Andreas Cueni / Samuel Mettler

Versione italiana sotto

 

À propos du rôle de maman sportive

Mireille Gigandet-Donders a été la femme la plus rapide de Suisse et la grande référence pour Mujinga Kambundji, ambassadrice de Visana Sprint. Aujourd’hui, elle a deux enfants qui pratiquent l’athlétisme. Comment vit-elle son rôle de maman sportive et quelle est sa relation avec la championne du monde en salle? Mireille Gigandet-Donders nous en parle dans l’interview.

À la fin des années 1990 et au début des années 2000, elle était pour l’athlétisme suisse ce que Mujinga Kambundji est aujourd’hui: entre 1996 et 2001, Mireille Gigandet-Donders a gagné huit titres de championne suisse sur 100 et 200 mètres ainsi que douze titres de championne suisse en salle (60 et 200 mètres). De plus, elle détenait le record suisse sur 100 mètres ainsi que sur 60 et 200 mètres en salle. Les jeunes athlètes de l’époque étaient en admiration et rêvaient d’être aussi rapide qu’elle. Ou même encore plus rapide, comme l’ambassadrice de Visana Sprint Mujinga Kambundji. Aujourd’hui, Mireille Gigandet-Donders suit les exploits de ses enfants (Florence, 13 ans et Yves, 10 ans) sur la piste d’athlétisme et encourage la grande idole du sprint suisse. Et puis, elle voit les yeux rayonnants de ses enfants et se remémore aussi l’époque où elle était la plus rapide sur la piste.

Visana Sprint: L’athlétisme a été ta grande passion pendant de longues années. Ton mari aussi, Michel Gigandet, faisait partie de l’élite de l’athlétisme suisse (ancien sauteur à la perche de haut niveau, remarque de la réd.). Quel est ton lien avec l’athlétisme aujourd’hui?
Mireille Gigandet-Donders: Principalement en tant que fan de mes enfants et bien sûr de Mujinga. Florence et Yves pratiquent l’athlétisme déjà depuis quelques années. On se retrouve donc forcément sur l’un ou l’autre terrain d’athlétisme. Nous encourageons évidemment aussi Mujinga, soit devant la télévision ou parfois sur place. Actuellement, je ne suis cependant pas active comme entraîneuse.

Tu étais détentrice du record de suisse sur 100 mètres, ton mari était un sauteur à la perche de haut niveau. Dans quelle mesure était-il clair que vos enfants allaient se lancer dans l’athlétisme?
C’était plutôt un hasard. Florence jouait au tennis, Yves aussi. Il s’adonnait aussi au karaté. Lors d’un entraînement d’essai avec des camarades de classe, Florence s’est tellement plu dans la société de gymnastique de Berne (GGB, Gymnastische Gesellschaft Bern, remarque de la réd.) que même son petit frère, après avoir entendu sa sœur en parler le soir à table, a voulu participer à l’entraînement. L’athlétisme est un vaste domaine où chacun peut trouver sa discipline de prédilection. De plus, les projets consacrés à la relève au sein de l’association permettent aux enfants de bien évoluer. Pour nous en tant que parents amateurs d’athlétisme, c’est évidemment un choix très plaisant. Je garde un très bon souvenir de cette période et je serais heureuse si mes enfants pouvaient aussi vivre cette expérience.

À ton avis, qu’est-ce qui est le plus important dans le rôle de parents d’enfants sportifs?
En premier lieu, on doit assumer le rôle de chauffeur ou chauffeuse de taxi (elle rit). L’athlétisme peut facilement se pratiquer à proximité. Chez nous à Bolligen, il y a aussi une super société de gymnastique. Les deux s’entraînent cependant au GG Bern, comme autrefois leur papa. Et franchement, ça fait plaisir de voir les enfants devenir indépendants. Ils sont en groupe avec d’autres enfants, discutent et s’organisent. Comme parents, il me semble important d’apprendre à lâcher prise. Surtout avec la grande qui veut déjà aller seule aux compétitions. La maman n’a donc pas forcément besoin de l’accompagner à chaque fois.

J’essaie donc simplement d’être présente pour nos enfants, en cas de besoin. Nous veillons à ce qu’ils mangent une nourriture adaptée en quantité suffisante et ne négligent pas le repos. De plus, nous devons parfois dire à nos enfants que les résultats sportifs ne sont que relatifs. Les attentes des enfants envers eux-mêmes sont parfois très élevées. Ils oublient que les enfants du même âge peuvent avoir un développement physique très différent. Pour nos enfants, nous mettons l’accent sur le développement personnel. Le sport et particulièrement l’athlétisme sont très bien adaptés à cet objectif.

L’organisation représente sans aucun doute un grand défi. Aujourd’hui, le quotidien des enfants est souvent minuté. Comment faites-vous pour vous organiser?
C’est un grand défi pour nous, comme pour toutes les autres familles. L’école occupe une place très importante. Les autres activités sont donc planifiées en fonction de cela. À mes yeux, il est important que mes enfants aient des occupations en dehors de l’école. Il y a donc certains points fixes où nous leur apportons notre soutien avec le service de taxi évoqué. Mais ils sont déjà très autonomes. Deux fois par semaine, ils se rendent à l’entraînement avec les transports publics. Nous allons ensuite les chercher. Une bonne planification est évidemment importante et permet d’éviter un trop grand stress.

Vous êtes les parents et non pas l’entraîneuse ou l’entraîneur de vos enfants. As-tu du mal à rester dans ton rôle de mère compte tenu de ton savoir et de ton expérience de l’athlétisme?
Je pense que mes enfants aiment nous entendre parler de notre passé de sportif. Mais pour eux, les grands succès de leurs parents ne sont pas vraiment accessibles. Ils ont d’autres modèles comme Mujinga avec ses fantastiques succès. Ils l’admirent et c’est bien ainsi. Mais s’ils le souhaitent, nous leur transmettons volontiers notre savoir. Et peut-être qu’une fois, ce sera le bon moment pour le faire. Actuellement, ce sont leurs entraîneuses et entraîneurs qui donnent des conseils et pas les parents. En Suisse, les entraîneurs disposent de bonnes conditions de formation et beaucoup s’engagent avec passion. Nous leur sommes très reconnaissants. Quoi de plus beau que de voir son enfant demander quand aura lieu le prochain entraînement et non pas dire «oh non, je n’ai pas envie d’y aller».

Tes enfants participent certainement aussi à des compétitions où les choses ne se passent pas comme ils le souhaitent. Quel soutien leur apportes-tu dans ces situations?
Il faut en premier lieu les réconforter. Pour Florence, cela signifie se relever, ajuster sa «couronne» et continuer. Elle sait rapidement analyser la situation de façon rationnelle. Pour Yves, ce sera parfois une glace pour lui changer les idées. Nous sommes tout simplement là pour nos enfants. Cela fait partie de leur encadrement. Parfois, nous discutons aussi des raisons de la contre-performance du jour. Mais nous essayons avant tout de montrer aux enfants que cela fait partie de la vie et que les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite.

Mujinga raconte souvent que tu étais son modèle quand elle était une jeune athlète. Qu’est-ce que cela représente pour toi?
C’est très important pour moi. J’aime beaucoup Mujinga et aussi sa famille. Je connais Mujinga depuis qu’elle est petite. Nous étions dans la même société et avons eu le même entraîneur à différentes époques. Nous avons vite compris qu’elle avait beaucoup de talent. Et nous avons évidemment constamment suivi sa carrière, partagé ses souffrances et ses succès. Regula Anliker (anciennement Regula Aebi, ancienne détentrice du record suisse sur 200 mètres en salle, remarque de la réd.) m’avait invitée à l’époque lorsque j’avais battu son record suisse. J’ai beaucoup apprécié ce geste et je voulais en faire autant avec Mujinga. Pour moi, c’était particulièrement réjouissant de savoir que Mujinga m’a succédé.

Avant les Jeux Olympiques à Londres, nous nous sommes rendus ensemble dans la capitale britannique et avons visité la ville et assisté à une comédie musicale. À cette occasion, je lui ai parlé de mes expériences aux Jeux Olympiques d’Atlanta et Sydney. Je me suis toujours efforcée de la conseiller en toute honnêteté. Il en a résulté un échange intense qui s’est surtout déroulé au début de la carrière de Mujinga. Toute la famille se réjouit lorsque nous rencontrons Mujinga. Nous les «bernois» sommes une grande famille d’athlètes et les succès de chacun sont partagés.

Pendant ta carrière active, as-tu réalisé que de nombreuses jeunes filles te regardaient avec admiration?
Oui et non. Je n’ai jamais été professionnelle à plein temps pendant ma carrière active. J’ai continué d’enseigner et je n’ai jamais pleinement misé sur le sport. C’est peut-être aussi pour cela que j’avais un rapport différent au sport et à mes performances. C’était toujours un plaisir de pouvoir donner un autographe. Mais pour moi, l’athlétisme a toujours été un élément dans une vie aux multiples facettes. Et très franchement, j’ai toujours su qu’il y aurait d’autres jeunes athlètes plus rapides qui allaient suivre.

Il est donc essentiel de montrer l’exemple. Quels conseils peux-tu donner aux parents d’enfants sportifs pour gérer leur rôle de manière optimale?
Il me semble important de ne pas se laisser éblouir par les résultats. Ce n’est pas parce qu’une personne réalise de très bons résultats dans sa prime jeunesse qu’elle aura ensuite une carrière sportive couronnée de succès. Il faut modérer ses propres attentes envers ses enfants. Elles ne doivent pas être prioritaires lorsque les enfants veulent pratiquer un sport. J’estime toutefois qu’il est important que nos enfants respectent les règles en rapport avec la pratique d’un sport. Si une compétition a lieu le jour suivant, on ne va pas se coucher trop tard. Nous veillons aussi à l’alimentation. Bien entendu, rien ne s’oppose à une glace après la compétition. Les enfants doivent cependant comprendre que l’alimentation et le repos sont importants s’ils veulent s’adonner à leur passe-temps dans de bonnes conditions. Mais le tout doit rester dans un cadre raisonnable et être guidé par le bon sens. Le plus important est que les enfants se sentent à l’aise. Nous sommes convaincus que nos enfants profitent en premier lieu des émotions positives liées au sport. Comme récemment en juin, lorsque Mujinga a reconnu Yves à l’arrivée lors du Citius-Meeting à Berne. Il était tout simplement heureux.

 

Italiano

A proposito del ruolo di mamma sportiva

Mireille Gigandet-Donders è stata la donna più veloce della Svizzera, nonché l’idolo di Mujinga Kambundji, l’ambasciatrice Visana dello sprint. Oggi ha due figli, anche loro impegnati nell’atletica leggera. Come vive il suo ruolo di mamma sportiva e com’è la sua relazione con la campionessa mondiale indoor? Mireille Gigandet-Donders ce lo racconta nell’intervista.

Tra la fine degli anni 90 e l’inizio degli anni 2000, per il mondo dell’atletica leggera svizzera, è stata quello che rappresenta Mujinga Kambundji oggi: tra il 1996 e il 2001, Mireille Gigandet-Donders ha vinto otto titoli nazionali sui 100 e i 200 metri, nonché altri dodici campionati svizzeri indoor (60 e 200 metri) Inoltre, deteneva il record svizzero sui 100 metri e quello sui 60 e i 200 metri indoor. All’epoca, le giovani atlete la guardavano con ammirazione, sognando di diventare – un giorno – veloci come lei. O addirittura di più, come l’ambasciatrice Visana dello sprint, Mujinga Kambundji. Oggi Mireille Gigandet-Donders calca la pista di atletica leggera con i suoi figli (Florence, 13 anni, e Yves, 10 anni) e fa il tifo per la beniamina dello sprint svizzero. Poi dà un’occhiata agli sguardi raggianti dei suoi figli e ripensa un po’ ai tempi in cui era lei la più veloce sulla pista.

Visana Sprint: per Lei l’atletica leggera è stata a lungo la grande passione, vissuta attivamente. Anche Suo marito, Michel Gigandet, faceva parte del team di atletica leggera svizzera (ex-saltatore con l’asta di massimo livello in Svizzera, n.d.r.) Oggi, cosa La lega ancora all’atletica leggera?
Mireille Gigandet- Donders: Faccio soprattutto il tifo per i miei figli e, ovviamente, per Mujinga. Ormai Florence e Yves praticano atletica leggera da un paio d’anni, per cui è quasi scontato trovarmi in qualche impianto di atletica leggera. Naturalmente facciamo anche un tifo sfegatato per Mujinga, sia davanti alla TV, sia dal vivo, se riusciamo. Ma per il momento non sto lavorando come allenatrice.

Lei ha detenuto il record svizzero sui 100 metri, mentre Suo marito è stato un virtuoso del salto con l’asta. Possiamo dire che era scontato che i vostri figli intraprendessero il cammino dell’atletica leggera?
È stato più un caso. Florence giocava a tennis, Yves anche – e in più faceva karate. L’allenamento di prova con alcuni compagni di scuola alla GGB (Società ginnica di Berna, n.d.r.) ha conquistato Florence, tanto che, dopo aver sentito un paio di racconti sugli allenamenti durante l’ora di cena, anche il fratellino ha insistito per seguirla. C’è poco da fare: l’atletica leggera piace a tutti. Ce n’è per tutti i gusti. E grazie ai progetti per giovani leve nell’associazione i bambini e le bambine possono crescere al meglio. Ovviamente anche a noi, come genitori, va benissimo che ai nostri due figli piaccia l’atletica leggera. Abbiamo vissuto momenti stupendi e sarei felice se anche loro potessero conoscerne lo «spirito».

Dal Suo punto di vista, qual è la cosa più importante nel ruolo di genitori di bambini e bambine che fanno sport?
Il primo ruolo è quello di tassista (ride). L’atletica leggera si può praticare facilmente vicino casa; anche da noi, a Bolligen, c’è una società ginnica fantastica. Tuttavia, entrambi si allenano alla GGB, come faceva il loro papà. E, onestamente, è anche divertente vedere che i figli diventano autonomi. Sono in gruppo con altri ragazzini, parlano tra loro e si organizzano. Per me, come genitore, è importante imparare a mollare la presa. Soprattutto la più grande adesso ha iniziato a voler andare da sola alle gare. In quei casi una mamma non deve per forza venire ogni volta.

Ecco perché cerco di limitarmi ad accompagnare semplicemente i nostri figli. Se hanno bisogno, noi genitori ci siamo. Ci assicuriamo che mangino bene e a sufficienza e che non sacrifichino la fase di recupero. Inoltre, ogni tanto dobbiamo ricordare ai nostri figli che i risultati sportivi sono soltanto relativi. Le aspettative dei nostri figli verso loro stessi possono essere molto elevate; a volte dimenticano che persone della stessa età hanno uno sviluppo fisico molto diverso tra loro. Per i nostri figli, lo sviluppo personale è fondamentale. E lo sport, soprattutto l’atletica leggera, è un ottimo strumento per perseguirlo.

Organizzarsi è certamente una delle difficoltà maggiori. Spesso al giorno d’oggi il programma giornaliero e settimanale dei bambini è fittissimo. Voi come fate? Come vi organizzate?
Naturalmente per noi è complicato, proprio come in tutte le altre famiglie. La scuola è molto importante ed è una priorità. A margine pianifichiamo le altre attività. Per me è importante che i miei figli abbiano altre occupazioni oltre alla scuola. Dunque ci sono degli appuntamenti fissi per i quali andiamo loro incontro con i «viaggi in taxi» a cui accennavo prima. Ad ogni modo, sono già molto autonomi. Due volte a settimana prendono i trasporti pubblici per andare all’allenamento a Berna. Alla fine andiamo a prenderli. Ovvio: pianificare bene è importante e aiuta a non stressarsi troppo.

Siete genitori e non l’allenatrice o l’allenatore dei vostri figli. Per Lei è difficile restare nel ruolo di mamma nonostante la Sua ampia conoscenza dell’atletica leggera e la Sua lunga esperienza?
Credo che per i miei figli sia bello ascoltare quando mio marito ed io raccontiamo qualcosa del nostro passato sportivo. I grandi successi nell’atletica leggera dei loro genitori, però, non sono veramente comprensibili per loro. Hanno altri esempi, come appunto Mujinga e i suoi enormi successi. Si ispirano a lei, ed è giusto così. Tuttavia, quando ne avranno voglia, saremo felici di trasmettere loro il nostro sapere. Magari prima o poi arriverà il momento giusto per farlo. In questo momento hanno le loro allenatrici e i loro allenatori e vogliono sentire queste cose da loro, invece che dai propri genitori. Gli allenatori in Svizzera hanno buone opportunità di formazione e molti svolgono il proprio lavoro con grande passione. Gliene siamo molto grati. Cosa c’è di più bello di un bambino o una bambina che chiede quando sarà il prossimo allenamento anziché «devo proprio andarci ancora»?

Ai Suoi figli capiteranno sicuramente anche gare che non vanno come sperato. In questi casi, come li sostiene?
In questi casi, prima di tutto vanno consolati. Per Florence questo significa rialzarsi, darsi una «spolverata» e ripartire. È in grado di analizzare tutto quanto in modo molto rapido e razionale. Per Yves qualche volta ci vuole un gelato per distrarsi un po’. Semplicemente, ci siamo per i nostri figli. Anche questo rientra nell’accompagnarli. A volte parliamo anche del perché le cose siano andate storte proprio quel giorno, ma come prima cosa cerchiamo di spiegare ai bambini che anche questo fa parte della vita e che non tutti i giorni possono andare per il verso giusto.

Mujinga racconta sempre che Lei è stata il suo idolo quando era una giovane atleta. Che cosa significa questo per Lei?
Per me è molto importante. Mujinga mi piace molto, e anche la sua famiglia. La conosco da quando era bambina. Siamo nella stessa associazione e – in tempi differenti – abbiamo avuto lo stesso allenatore. Per noi è stato chiaro fin da subito che aveva molto talento. E naturalmente abbiamo sempre seguito la sua carriera, fatto il tifo per lei, sofferto e festeggiato insieme a lei. Regula Anliker (che prima si chiamava Regula Aebi, ex-detentrice del record svizzero sui 200 metri indoor, n.d.r.) mi aveva invitata quando ho battuto il suo record svizzero. Lo avevo trovato un gesto splendido e avevo intenzione di ripeterlo con la corritrice che sarebbe venuta dopo di me. Naturalmente sono stata particolarmente felice che sia stata Mujinga a succedermi.

Prima delle Olimpiadi di Londra siamo volate insieme nella capitale britannica, abbiamo visitato la città e siamo state a un musical. In quell’occasione le ho raccontato delle mie esperienze ai Giochi olimpici di Atlanta e Sidney. Ho sempre cercato di consigliarla con sincerità. Ne è nato uno scambio intenso, che intrattenevamo regolarmente, soprattutto quando Mujinga era agli esordi. Tutta la famiglia è contenta quando incontriamo Mujinga. Noi «Bernesi» siamo una grande famiglia dell’atletica leggera e siamo felici quando qualcuno ha successo.

Durante la Sua carriera attiva era consapevole di essere d’ispirazione a tante ragazzine?
Sì e no. Finché ero attiva come sportiva non sono mai stata una professionista «pura». Oltre a gareggiare ho sempre insegnato e non ho mai puntato tutto sulla carta dello sport. Forse è anche per questo che ho avuto un rapporto diverso con lo sport e le mie prestazioni. Certo, era bello quando mi chiedevano un autografo. L’atletica leggera, però, per me è sempre stata una parte di una vita composta da tanti elementi. E, a dirla tutta, mi è sempre stato chiaro che un giorno sarebbero arrivate altre giovani atlete che sarebbero state più giovani di me.

Essere un modello e dare l’esempio, dunque, è fondamentale. Quali sono i Suoi consigli per svolgere al meglio il ruolo del genitore sportivo?
Credo che sia importante non farsi accecare dai risultati. Non è detto che una persona abbia davanti a sé una carriera sportiva costellata di successi solo perché, da giovane, sta in testa alle classifiche. Bisogna tenere a bada le aspettative nei confronti dei propri figli. Non sono quelle le cose più importanti quando un bambino o una bambina fanno sport. Nonostante questo penso che sia importante che i nostri figli rispettino le regole legate allo sport. Se il giorno dopo c’è una gara, la sera prima si va a letto presto. Facciamo anche attenzione all’alimentazione. Certo, un gelato dopo la gara va benissimo, ma i bambini devono anche capire che l’alimentazione e la fase di recupero sono importanti, se si vuole praticare un hobby sentendosi bene. Tutto questo senza mai dimenticare il contesto e il buon senso. L’essenziale è che i bambini si sentano a loro agio. Siamo fermamente convinti che in questo modo i nostri figli possano sperimentare soprattutto le emozioni positive che dà lo sport. Come poco fa, a giugno, quando Yves è stato riconosciuto al traguardo da Mujinga al Citius-Meeting a Berna. Era raggiante di felicità.

Interview : Andreas Cueni